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retour sur l’Affaire Farewell : Vladimir Vetrov du KGB espionnait la Russie pour la France

Marcel Chalet, décédé hier était directeur de la DST pendant l’Affaire Farewell sous Mitterrand.

A cette occasion, 2 émissions de radio en mp3 sur l’Affaire Farewell.

http://static.payre.com/medias/radio/espionnage/MX20020112_Farewell_et_suites.mp3
(émission de 30 minutes, 14 Mo)

Rappel : Vladimir Vetrov, alias « Farewell » était un officier du KGB qui travaillait pour la France au début des années 80. Il a aidé à accélerer la chute de l’URSS en fournissant tout l’organigramme de l’espionnage soviétique scientifique à l’étranger.

Vladimir Vetrov, alias « Farewell » a été interprété par Emir Kusturica dans le film L’Affaire Farewell.

Vidéo du reportage sur la DCRI (ex-DST et RG) rediffusé dans Envoyé Spécial

L’émission de France 2 Envoyé spécial du jeudi 22 mars 2012 a rediffusé un reportage sur la DCRI (Direction centrale du Renseignement intérieur). Son titre : « DCRI : dans l’ombre du renseignement », réalisé par Audrey Goutard et Jean-Marie Lequertier.
Il avait été diffusé pour la 1ère fois le 6 mai 2010.

L’émission peut être visionnée en ligne

– sur dailymotion en 2 parties (nécessite le plug-in Flash)

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Envoyé spécial : D.C.R.I : dans le secret des… par 20thcenturyfox

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Envoyé spécial : D.C.R.I : dans le secret des… par 20thcenturyfox

Présentation sur le site de France 2 :

Pour la première fois, une caméra a été autorisée à entrer dans le monde secret de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur, né en 2007 de la fusion de la DST et des RG. 4 000 policiers y opèrent dans l’ombre. Leur mission : traquer les terroristes, démasquer les espions infiltrés, défendre l’intégrité de l’État et des entreprises françaises. Nous avons pu suivre sous certaines conditions le quotidien de ces agents tous soumis au « Secret Défense ». Comment exercent-ils leur surveillance ? Quels sont leurs moyens technologiques ? Leurs limites ? Mouchards, fichiers, espionnage des portables et d’internet… Vous le constaterez, leur capacité d’action est importante…. inquiétante ? Leurs outils et leurs missions peuvent-ils parfois déraper ?

Quelques notes prises au cours du reportage :
– Introduction préambule du reportage : départ d’une voiture des locaux de la DCRI pour mener une filature. Physique type pour bien mener des filatures : ne pas être trop grand.

– Les armoires montrées sont assez vides à la DCRI.
– Le système d’exploitation des PC de la DCRI à Levallois est Windows XP. Windows XP juste a l’air juste installé car on distingue encore le fond d’écran du bureau par défaut.

– Le réseau français, baptisé Frenchelon par la presse, est dirigé par la DGSE et comprend un important site d’interception satellite à Domme, près de Sarlat (en Dordogne). Un site qui a l’air d’être celui-ci est montré dans le reportage.

– Interview de Louis Caprioli, ancien policier et sous-directeur chargé de la lutte contre le terrorisme à la DST (Direction de la surveillance du territoire) de 1998 à 2004.

Fichier CRISTINA (Centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et des intérêts nationaux).

– Une filature à pied dans l’aéroport de Roissy est filmée en caméra cachée. Ensuite, la voiture du surveillé est suivie à 150 km/h de Roissy à Paris. Les commissaires de la DST font des stages de conduite rapide ?

– Atelier d’intégration. Bouteille de liqueur, poubelle, borne incendie, panneau de travaux équipés d’une caméra.

– 1 carte SIM par source (indic)
– Pas de pression psychologique sur les sources (« honorables correspondants ») ? cf. article de Wipedia « Motives for spying »

– Importance du renseignement humain ou HUMan INTelligence (HUMINT).
– 15 réseaux démantelés depuis le dernier attentat à Port-Royal en 1996.
– 350 islamistes sous les verrous actuellement en France.
– Affaire Mohammed Chalabi : procès avec 31 relaxes.

– Sous-direction de la protection économique
. 4400 aggressions d’entreprises analysées
. objectifs : atteinte à l’image d’un concurrent, l’absorber à terme
. conférenciers « évangélistes »
. téléphones de l’audience « piratés » par le conférencier.
. entrer dans les dossiers partagés d’un ordinateur.
[Cela fait penser à Serge Tchuruk, (honorable) correspondant de la DGSE et utilisateur de ses services quand il était PDG de la société pétrolière Total de 1990 à 1995.]

– Interview de Bernard Squarcini
« La vie privée des gens ne m’intéresse plus » (mais la DCRI aurait été mobilisée pour connaître les personnes à l’origine de la rumeur Carla Bruni-Benjamin Biolay Sarkozy-Jouanno

– Routine et contraintes du secret (documents détruits, à ranger dans les armoires fortes tous les soirs)

– Conclusion du reportage :
« pas un quotidien à la James Bond mais un monde de fourmis laborieuses »
« la moindre victoire […] est vouée à rester dans l’ombre »

– Interview d’Audrey Goutard, la journaliste qui a produit le reportage
. Question de : pourquoi la DCRI a autorisé tournage ? Réponse : « arrivée de MAM au ministère de l’Intérieur en 2007, […] volonté de communiquer » « Mais c’est un exercice journalistique contraint ».
. La France est actuellement en Vigipirate rouge (depuis les attentats de Londres en 2005).
. Menace terroriste actuelle : jeunes français issus de l’immigration musulmane ou néo-convertis, lone-wolf

– Affaires filmées dans le reportage reconstituées ou fictives ? Probablement fictives.

Techniques de contre-espionnage : se protéger des Etats et des professionnels

Articles et documents classés du plus intéressant au moins utile :

Petit manuel de contre-espionnage informatique (article du magazine Internet Owni.fr au format html)
Article le plus intéressant avec des sources données en fin d’article.

Article sur comment échanger des informations sur Internet anonymement avec messagerie anonyme et clé GPG.

Article ‘Comment contourner la cybersurveillance ?’ sur Owni.fr
Article ‘Comment contourner la cybersurveillance ?’ sur le blog bug brother
article paru le 22 avril 2009
. article lié paru dans la revue Hermès du CNRS
Comment contourner les systèmes de traçabilité ?

Page de conseils aux voyageurs [html]
Guide Passeport de conseils aux voyageurs [pdf]

Histoire d’une campagne de Nokia dénonçant hypocritement une entreprise s’adonnant à l’espionnage alors que Nokia a vendu à l’Iran des solutions de surveillance des réseaux.

Réquisitoire d’un procureur au procès de Nanterre contre certaines pratiques du milieu de l' »intelligence économique »

Extraits de la chronique du procès :

Jean-François Dominguez n’aime vraiment pas la lumière, et encore moins celle que braque sur lui la machine judiciaire. Donner publiquement son identité lui est déjà un calvaire. Dans son monde, on l’appelle François tout court.

Il avait 17ans quand il s’est engagé dans la Légion étrangère, et il a connu depuis bien des fronts de guerre, de l’ex-Yougoslavie dans les rangs de l’armée croate à la Birmanie avec les rebelles karen, en passant par la Côte d’Ivoire, l’Irak ou l’Afghanistan.
Son avocate, Me Céline Lasek, fait ce qu’elle peut pour contenir la rugosité du tempérament de son client, qui comparaît depuis lundi 17octobre devant le tribunal de Nanterre aux côtés de cinq autres personnes dans une sale affaire de piratage informatique.

A côté de Jean-François Dominguez, on trouve Thierry Lorho, un ancien agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Les deux hommes se sont connus sur le terrain, dans des missions de renseignement. Thierry Lorho s’est reconverti dans l’intelligence économique à la tête de son agence, Kargus Consultants. Dans son portefeuille de clientèle, il avait plusieurs grandes entreprises, dont EDF, Chanel ou Nestlé. Et parmi ses sous-traitants, un précieux informaticien domicilié au Maroc, Alain Quiros, devenu expert dans l’art de pirater les systèmes informatiques.

A Jean-François Dominguez, il est reproché d’avoir ordonné, par l’intermédiaire de Thierry Lorho et Alain Quiros, le piratage du Laboratoire national de dépistage du dopage (LNDD) et celui de l’ordinateur personnel d’un avocat, Me Frederik-Karel Canoy

[…]

– Si vous prenez une mission, vous prenez et vous vous taisez. Après, faut pas jouer la Vierge effarouchée », s’agace Jean-François Dominguez. Il dit encore: « Dans notre métier, on vit dans des zones grises, un peu floues, entre ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Et on s’en arrange assez facilement. »

Thierry Lorho confirme:

– Je pense que c’est assez difficile pour vous d’appréhender notre univers. Dans mon ancienne activité [agent de la DGSE], la loi ne rentre pas. C’est un monde qui n’a pas de règles. Un monde où quand on se lève le matin, on n’est pas sûr de voir le soir. Alors, quand on en sort, on n’a pas ce sas, ce réflexe qui nous permet de dire: ce que tu faisais avant, tu ne dois plus le faire après.

La voix de la présidente tombe, tranchante, sur le prévenu mal à l’aise qui lui fait face:

– Monsieur, comme citoyen, ce réflexe, vous auriez dû l’avoir immédiatement.

Source :
Chronique de Pascal Robert Diard sur son blog : L’ « intelligence économique », au piège de la lumière judiciaire.

Réquisitions du procureur Benjamin Branchet au procès de piratage économique instruit depuis une semaine devant le tribunal de Nanterre :

Votre devoir [celui des juges] est de dire à tous ceux qui gravitent autour de la nébuleuse de l’intelligence économique que l’état de droit ne saurait tolérer l’usage de procédés qui, outre le fait de le blesser, instillent de manière sournoise dans l’esprit collectif qu’en dehors de l’action régulière des pouvoirs publics, il existe des groupes d’individus formant des officines privées et maîtrisant des procédés d’investigation que seule la police républicaine est normalement en droit d’utiliser et ce, dans le seul dessein de satisfaire des intérêts privés.

Tout ce qui contribue à faire prospérer ce monde souterrain interlope où règnent le secret, la clandestinité, l’application d’une loi qui n’est pas celle de la République et l’intimidation doit être condamné avec fermeté.

[…]

Ce type de dossier est emblématique et c’est l’honneur de la justice que vous représentez aujourd’hui de rappeler à tous que l’égalité devant la loi constitue certainement le socle sur lequel repose l’édifice républicain. Le bâtir ne fut pas une mince affaire, l’histoire de notre pays en est le témoin. Le laisser se fissurer nous exposerait tous à voir disparaître avec effroi ce qui fait la grandeur de la France: la protection des droits fondamentaux et la séparation des pouvoirs.

Nul ne doit se sentir autorisé à violer la loi, quels que soient sa fonction, son passé et l’état de ses réseaux d’influence. C’est ce message solennel que vous [les juges] devez, par votre jugement, adresser aux prévenus.

Source :
note du blog de Pascal Robert-Diard « Exceptionnel réquisitoire contre le « monde souterrain » du renseignement ».

Une amende de 1,5 million d’euros a été requise contre EDF, qui comparaît en tant que personne morale devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour l’espionnage informatique de Greenpeace en 2006. Le groupe est jugé pour « complicité et recel d’intrusion frauduleuse informatique »

Le procureur de la République a également requis une peine d’emprisonnement de 3 ans dont 30 mois avec sursis et mise à l’épreuve, assortie d’une forte amende contre les deux anciens responsables de la sécurité du groupe EDF soupçonnés d’être à l’origine de piratage.

Source :
article du Monde du 24 octobre 2011.

Informations sur le réseau d’espions russes aux Etats-Unis

Un ami m’a demandé sur un forum mon avis sur l’affaire des espions russes arrêtés aux Etats-Unis.

Voici les quelques réflexions en vrac que je lui ai faites n’ayant pas lu tous les articles de presse consacrés à ces 11 espions illégaux :

– Il y a un article Wikipedia détaillé sur cette affaire :
http://en.wikipedia.org/wiki/Illegals_Program
Il est intéressant à lire, c’est un bon résumé sur la biographie des agents illégaux mais il ne donne pas beaucoup d’informations sur les cibles des espions et leurs techniques d’espionnage.

– Les 11 espions étaient des agents dormants illégaux*, c’est à dire qu’ils n’étaient pas des agents sous couverture diplomatique et ils ne bénéficient pas de l’immunité diplomatique, ne seront pas expulsés vers la Russie et vont faire de la prison (peu pour espionnage : 5 ans je crois mais plus pour blanchiment d’argent : jusqu’à 20 ans). Il seront peut-être échangés mais à ma connaissance il n’y a pas d’agent illégal américain emprisonné en Russie donc peu probable
* article wikipedia sur les agents illégaux :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agent_ill%C3%A9gal
http://en.wikipedia.org/wiki/Non-official_cover

– d’après l’article de Wikipedia, leur vie était assez ordinaire et ils n’étaient qu’au début de leur carrière de taupe : ils n’ont pas eu le temps d’infiltrer des milieux hauts placés.
Et les renseignement qu’ils ont du collecter devait être d’un assez faible intérêt.
Ce n’était pas des agents d’influence non plus sauf pour un potentiel. En effet, aucun sauf un n’était journaliste (la journaliste était sud-américaine et connue pour ses positions anti-américaines).

– Contrairement à Aldrich Ames et Robert Hanssen, ce ne sont pas des américains appartenant à la communauté américaine du renseignement (CIA ou FBI ou autre) qui ont trahi leur patrie. C’était pour la plupart des russes ayant pris illégalement des passeports d’autres pays.

– c’est une victoire pour le FBI : le FBI a fait un très bon travail de surveillance et d’enquête et redore son blason après le 11 septembre et après l’affaire Robert Hanssen (un agent du FBI qui avait trahi pendant 20 ans sans être détecté).
Avec un bémol :
L’intermédiaire entre le SVR et les agents dormants, Christopher Metsos a été libéré sous caution à Chypre et s’est enfui, très probablement en Russie. C’est un petit revers dans cette victoire du FBI.

– ce n’est peut-être pas un hasard si cette affaire est sortie 1 jours après la visite du président russe Medvedev. Certains au FBI ont voulu rappeler à Obama que la Russie étaient encore une ennemie dont il fallait se méfier et que « press the reset button » n’était pas une politique qui pardonnait tout à la Russie.

– Ces arrestations prouvent que le SVR (issu comme le FSB de la scission du KGB juste après la fin de la guerre froide) est encore très actif à l’étranger. A l’inverse, on ne sait pas si la CIA est active en Russie. Probablement que oui.
De même, on sait que le SVR et le GRU sont actifs en France.

– un article intéressant qui a un angle particulièrement captivant : comment les agents illégaux faisaient-ils pour communiquer informatiquement avec leurs officiers traitants (texte caché dans des images, réseaux wi-fi entre PC, connexion sécurisées dans des cyber-cafés de librairies à New York…) et leur matériel (ASUS EeePC 1005 sous windows XP pour l’une avec des problèmes logiciels particuliers :
http://www.networkworld.com/news/2010/063010-russian-spy-ring.html?page=1

Si vous avez d’autres angles ou des infos complémentaires, ça m’intéresse beaucoup, merci de les laisser en commentaire.

décès de Marcel Chalet en mars 2011, ancien directeur de la DST (contre-espionnage) pendant l’Affaire Farewell

Nécrologie par Jean Guisnel :

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/deces-de-marcel-chalet-ancien-directeur-du-contre-espionnage-29-03-2011-1312935_53.php

Extraits :

Marcel Chalet restera pour l’histoire le « patron » qui a dirigé et organisé l’affaire Farewell, une exceptionnelle moisson de renseignement sur le pillage technologique soviétique en Occident. La source était un traître au KGB, Vladimir Vetrov, qui transmit à la DST des milliers de documents au cours des années 1980 et 1981. Après que Chalet lui avait fourni les preuves permettant de mettre Moscou en cause, François Mitterrand avait fait expulser plusieurs dizaines de diplomates russes en poste à Paris. Mais cette affaire permit surtout au président français de se rabibocher avec les Américains, furieux de l’entrée de ministres communistes au gouvernement. Quant à Marcel Chalet, il estima jusqu’à la fin de ses jours que les socialistes n’avaient pas manifesté à l’égard de son service la gratitude qu’il attendait.

Cette affaire et ce succès pour l’espionnage et les services de renseignement français a été adaptée au cinéma en 2009.

DVD et Blu-ray du film : L’affaire Farewell.

Marcel Chalet a été interprété au cinéma dans ce film L’affaire Farewell (son personnage était joué par l’acteur Niels Arestrup).

Livre d’un journaliste russe sur l’affaire Farewell : Bonjour farewell.

Je vends ce livre d’occasion à toute personne intéressée.

Avec Thierry Wolton, Marcel Chalet avait publié en 1990, Les visiteurs de l’ombre (Grasset)

Réflexions d’Alexandre Adler sur les espions russes illégaux arrêtés aux Etats-Unis et échangés

Je vous avais parlé de cette histoire d’espions illégaux russes arrêtés aux Etats-Unis dans ce billet du 2 juillet 2010.

Alexandre Adler est revenu sur cette affaire dans sa chronique du 9 juillet 2010 :

Sa thèse défend la futilité d’envoyer des agents illégaux à l’étranger à l’heure d’Internet (sources ouvertes) et de la presse libre où tout journaliste peut interviewer librement tout décideur politique ou haut-fonctionnaire.

émissions de radio sur le renseignement (espionnage) : série de « Cultures Monde » sur France Culture

Cultures Monde : le monde, nid d’espions (France Culture, du 09 au 12 avril 2012), sur l’intelligence (mot anglais pour désigner le renseignement et réutilisé par certains en France sous le concept académiquement foireux d' »intelligence économique »), la culture du monde du renseignement (espionnage).

« La Chine, reine de l’espionnage » ne serait-elle qu’une image d’Epinal ?

L’espionnage 2.0 avec comme invités
– Nicolas Arpagian, rédacteur en chef de la revue Prospective Stratégique, enseignant à l’Institut d’études et de recherche pour la sécurité des entreprises. Auteur de La Cyberguerre. La guerre numérique a commencé, Vuibert, 2009 (il a un compte twitter actif)
– Paul Moreira, grand reporter et documentariste. Réalisateur de Traqués ! Enquête sur les marchands d’armes numériques, Canal +, 2012

Espionnage et politique : quand les médias s’en mêlent

Israël/Iran : la guerre froide entre Mossad et Vevak

Autres émissions de France culture sur le renseignement :
– La fabrique de l’histoire, histoire du renseignement (France Culture, 4 épisodes, février 2008)

Source :
post du blog information-clade sur blogspot.